AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 :: Zone Écriture :: Mouss Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
La fin est la même pour tout le monde, vous prendrez juste un raccourci
Aller à la page : Précédent  1, 2
Thanos
Thanos
Thanos
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 32
Date d'inscription : 31/12/2018
Thanos
Mer 2 Jan - 19:42

Harmony

Une jeune fille très intelligente, totalement asociable. Issue de l'univers de Sherlock, tout sauf discrète. Elle aime les jeux de mot pourris, l'humour sarcastique. Son caractère est intéressant. Je me demandais si quelqu'un lui ressemblait, eh bien oui : Jaisney.


Création

Très bonne question.


Nombre de rps

Juste un OS pour Sherlock.


Son jugement

Je pense fusionner trois personnage pour faire de tout ça un bon tout. Reste à savoir quel nom et quel physique je lui donnerai.

Tu as les encouragements, et les remerciements, du conseil de classe.
Revenir en haut Aller en bas
Thanos
Thanos
Thanos
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 32
Date d'inscription : 31/12/2018
Thanos
Mer 2 Jan - 19:45

Punpun. William Mitsuide

CARACTÈRE - Punpun n'existe pas. Du moins, c'est comme si. Il n'est encore qu'un enfant, naïf et sensible. Pourtant il ne pleure pas. Mais en sourie pas non plus. Comme s'il n'était pas là. Punpun ne parle jamais. Il ne montre aucune affection, aucun plaisir. Punpun est pourtant très observateur. C'est un fantôme. Un fantôme pas tout à fait mort. Il se fiche qu'on ne le remarque pas. Qu'on le trouve bizarre. Mais Punpun va grandir. La petit démon va se montrer. L'orgueil. La persévérance. Il les a toujours eu en lui. Mais ça va s'accentuer. L'oisillon deviendra un grand aigle. Ou un corbeau.

Punpun est un petit garçon. Intelligent. Désintéressé des jeux vidéos, des filles et même de tout passe temps. Préfère les livres, la musique et a un penchant quasi addictif à celle-ci. Il ne se sent même pas vide. Ni incomplet. Ou souffrant. Il se sent.. Différent des autres. Et ça lui plait. Il se demande ce qu'il va devenir. Un junky ou un médecin ? Les deux peut-être ? (touche à la drogue mon Punpun et t'es plus mon OC) Détective comme Sherlock Holmes ? Humour sarcastique et poussé. Pour le moins original. C'est sûr que de dire "..." est très pratique pour être drôle. Ses parents pensent Punpun muet. Mais son mutisme est volontaire. S'il veut parler, il parlera.

La maîtresse demande à la mère de Punpun s'il va bien. Punpunmama répond que oui. Puis demande pourquoi poser cette question. "Kô ne parle pas" dit simplement la femme. Punpun monte dans la voiture. Il serait descendu s'expliqué si l'imbécile ne l'avait pas appelé "Kô". Punpun n'aime pas ce nom. Il s'appel Punpun. C'est tout. Punpun-mama l'appel. Punpun ne répond pas. Il a pourtant fermé son livre et écoute, assis dans la voiture. Punpun-mama n'aime pas quand il fait ça, après il est malade. Mais Punpun n'aime pas qu'elle entre et le dispute parce que sa chambre est en désordre alors qu'il est en train d'étudier. Que sa soit des livres volés à la bibliothèque ou juste un insecte trouvé bizarre.  

"Hm Kô est un petit garçon timide. Ca viendra." En maternelle, mademoiselle Crecelia (chut ok ?) le croyait atteint d'un profond mutisme
"Ah oui ?"
"Même quand il sursautait, il ne parlait pas"
"Mais il n'est pas muet ?"
"Non. Juste discret."
"Bien, je vois.. "
"Je ne maltraite pas mon fils."
"Oh mais oui, bien sûr !" Elle a l'air très gênée. C'est pas la première fois qu'on le dit à la maman de Punpun. "Il a une très bonne éducation, il n'y a aucun doute là dessus !"
"Il est surtout vif d'esprit. Et trop discret."
Punpun-mama est énervée. Punpun sourie. Il aime se sentir défendu par sa mère. Bien qu'il ne prenne pas forcément le compliment au mot.

Les deux adultes ont cessé de parler. Punpun rouvre son livre et se concentre pour bien comprendre. C'est dur à comprendre. Il est un peu trop jeune. Mais il comprend l'essentiel.
- Ca veut dire quoi... Ex-po-den-tiel-lement ? demande Punpun lorsqu'il entend la porte se fermer.
"Je t'ai déjà demandé de ne pas lire dans la voiture, tu vas être malade"
- Que veut dire Exp.. Exponentiellement ?  Répète-t-il avec calme sans détourner les yeux du mot qu'il tente vainement de dire correctement. Il a éludé la remarque de sa mère, mais juste parce qu'il se fiche d'être malade.
"Le jour où tu seras vraiment malade, tu t'en mordras les doigts"
J'en ai rien à faire. Se dit paisiblement Punpun.

Punpun a été malade. Il a vomit dans la voiture. Il a très mal à son estomac. Pourtant il ne dit rien. Punpun-mama crie. Il ne dit toujours rien. Elle le prend sur ses genoux et le force à la regarder. Punpun ne dit toujours rien.
"Dis quelque chose !!"
Punpun ne dit rien. Encore.
Elle continue de crier, Punpun fini par se détacher. Las de ses hurlements. Il se sent lourd. Il se détache et passe derrière en se faufilant derrière el siège de Punpun-mama. Elle ne dit rien cette fois. Son silence est lourd de conséquence

Punpun est chez lui. Allongé par terre à penser. Etrangement. Il se sent.. Très seul. Punpun n'a pas de frère et pas de sœur. Avant il avait l'impression que les personnages dans les livres ou dans certains films étaient avec lui, à l'intérieur de sa tête. S'il dit "Kodoku to funshitsu", ils apparaîtrons. Ils seront en cercle autour de lui pour lui parler. Il n'a pas besoin de parler lui, mais il entend leurs voix. Qu'il les imaginent ou les aient déjà entendues.

Mais ce soir là. J'ai eu beau dire et répéter la formule.

...

Personne n'est venu.

Punpun a enlevé ses lunettes et ferme les yeux. Il a envie de pleurer. C'est la première fois depuis très longtemps. Il reste fort. Punpun est un garçon très fort. Il reste persévérant et essaye encore. Il inspire très fort, ouvre les yeux et remet ses lunettes.

- Kodoku to funshitsu
But... Nobody came.

- Kodoku to funshitsu
But... Nobody came.

Il essaye. Encore et encore. Il se sent de plus en plus seule. Seul chez lui. Seul dans sa tête. Seul dans ce monde. Punpun se surprend à chasser sous ses lunettes une grosse larme. Ca fait très mal. Punpun écrase ses sanglots entre ses mains. Il a très mal mais sans savoir pourquoi.

...

..

.

En équilibre sur des pierres près de la cascade, Punpun se sentait comme un super héro allant sauver au périle de sa vie la veuve et l'orphelin au milieu d'un camps ennemi. Un camps ennemi ? Non, une grotte vraiment dangereuse. Pas un endroit pour un petit oiseau comme l'est Punpun ! Et Punpun, lui, il leur montrerait, qui c'est, Punpun ! Il aimait pas trop les super héros gentils. Ils préférait ceux qui désobéissaient aux lois. Quoi qu'en disaient la totalité de son école, Punpun était ce qu'on appel un "Team Marvel". Sauf que Punpun, lui, il voulait pas faire de mal aux autres. Même aux méchants. Il aimait Tanos et Killmanger. Il aimait le côté sombre e Batman. Le côté égocentrique capricieux et irresponsable de Tony. La jeunesse de gringalet demi portion de Captaine America. Punpun, lui, quand il aura un enfant, il lui dira "Tu sais, je connais quelqu'un. Il s'appel Steeve Rogers. C'est un super héro. Il sauve des vies et a un bouclier incassable pour se défendre et comme seule arme. Il a une force démesurée et il a le sens du sacrifice. Tu sais, lui, quand il était plus jeune, comme toi, comme je l'étais aussi, avant d'être Cap', il était une "demi portion" !" Et le gosse le regarderait avec de grands yeux brillants comme il avait regardé lui même le film avec son héro en collants ridicules puis dans une tenue plus... Adaptée.
Punpun, là, il avait envie de rêver.
Alors, Punpun mit en marche le processus qu'il se complaisait à appeler "imagination infantile" l'interrupteur dans la tête du petit garçon s'enclencha. Un gros allo vert apparu devant ses yeux. "ON". Allons-y.
D'abord, l'environnement. Hm les eaux de la cascade seraient un volcan parfait. Ou une jingle sauvage ! Rester avec les mêmes couleurs, les même motifs, les mêmes gens, c'est Punpun qui s'adapterait !
Le héro, maintenant. Le protagoniste ne peut être que le détenteur des droits d'auteur de sa propre imagination, non ? Droits d'auteur ou non, tout ce que Punpun imaginerait à partir de cet instant viendrait d'un autre auteur qui aurait imaginé avant lui, inspiré lui aussi d'un autre auteur. C'était comme une spirale. Une très grosse spirale. Non. C'était comme un trou noir ! Motivé, l'enfant se remémora les dernières choses qu'il ai vues. Pour l'aider.
Il avait lu Le Monde Perdu de Conan Doyl. Terminé Shinning de Stephen King la veille. Il avait regardé le premier Avergers, puis s'était dit qu'il fallait qu'il regarde les autres Marvels. Il avait déjà vu les 3 Iron-Man, Docteur Strange dont il espérait que la suite serait aussi géniale que le premier, un Thor, Black Panther au cinéma avec Punpun-Papa et avait terminé par un Pirate des Caraïbes, le quatrième, qu'il avait trouvé pas terrible, et enfin Capitaine America First Avenger. Est-ce que ça avait aidé à l'accomplissement profond de sa vie ? Non. Mais c'était l'avènement de toute son enfance résumée en environ 20 films. Il le savait, Stephen King, c'était pas pour les enfants. Les livres de cosmologie et zoologie volés à Punpun-Papa non plus. Mais les livres de maths de quand Punpun-Mama était encore à l'école, ça non plus, c'est pas pour les petits comme lui, pourtant, il persévère dans l'effort ! Un jour, il y arrivera !
Punpun s'était fait pendant la scène finale un bouclier comme celui du Captaine et aurait voulu faire comprendre à toute son école que son Punpun-Papa, c'était un américain, même si lui, et Punpun-Mama, étaient Japonnais. Pour l'instant. Car voyager, Punpun en ferait, et pas qu'un peu ! Il voulait aller Wakanda, comme tout enfant normalement constitué et dire bonjour à Tchala et sa sœur. Mais il voulait aussi aller en Amérique, à Londre, en Italie, en France, même là où les gens sont pauvres, là où ils ont besoin d'un Punpun ! Partout où Punpun pourra apprendre et continuer de rêver, il continuera. Punpun-Mama disait qu'il ne devait pas chercher à entrer en contact avec lui. Lui, comme elle l'appelait, c'était Punpun-Papa. Ils s'étaient séparés. Alors, il avait imaginé qu'il était comme Steeve Rogers, son premier super héro à lui. Le premier qu'il avait connu et son premier super Héro, comme tout enfant encore une fois normalement constituée, c'est son Papa. Punpun-Mama avait éclaté de rire et allait l'aider à faire un meilleur "nid à référence". En bois, par exemple. Pas en papier. Et avec de la peinture acrylique. Pas des crayons de couleur. Acrylique. Punpun aimait beaucoup ce mot,
Malhereusement. Punpun-Mama ne l'a pas aidé à réaliser son chef d'oeuvre à lui et à sa Maman. Il n'a pas pu dire à son école que Punpun-Papa était américain. Il n'en n'a pas eu le temps.
Punpun, lui, ce n'est pas un Super Hero comme dans les comics. Punpun, c'est la victime de l'histoire. Ou le lâche. Il n'y a jamais Punpun, dans les films ou dans les séries. Il n'y a jamais de lâche. D'impertinent espiègle et pénible. Les méchants sont jamais aussi intéressants que Punpun. Quel ennemi de Super Hero est un enfant, déjà à la base. Un enfant qui n'a jamais fait de mal à personne. Si. Une fois. Cette seule fois. Cette chose qu'il a faite il y a à peine une heure. Et qu'il a réussi à rater.
Alors, Punpun, pourquoi as-tu fais ça ?
Kami-Sama était venu sans que Punpun ne le lui demande. Il a dû l'appeler inconsciement. Il faut dire qu'il voyait en ce moment une touffe de cheveux noirs. Ses cheveux noirs. Et s'il ne doit plus exister pour les autres, il ne doit plus exister pour lui non plus. Ca doit être pour ça que Kami-Sama a parlé à Punpun. La chevelure noire disparue de son champs de vision. Et son songe s'étendit à nouveau dans la pièce.
Punpun pensa au moment où il avait eu l'idée de sauter dans l'eau de la cascade où il s'amusait. Quand on s'est fait un plaisir de briser tout ses rêves d'enfant.
« Non. Non, tu ne le verras pas. NON ! Il te prend déjà pour un Super Hero, alors ne fais pas le fière ! TU AS ABANDONNÉ TON GOSSES ALORS TU TE DEMERDE ! Ne fais aps le Papa fière de son fiston qui regarde des films de super héro et y compare son père. Ces films et sa culture, c'est MOI qui la lui ai donnée ! »
Punpun n'a pas pu écouter plus loin. Car Punpun-Mama avait regardé dans le couloir pour savoir si son fils n'écoutait pas la conversation. Il est passé à très peu de se faire prendre. Il était sorti de la maison. Il était en colère. En colère comme jamais. Punpun, lui, il voulait croire à tout ce qu'il voulait. Il voulait continuer de rêver sans qu'on hurle à Punpun-Papa des choses aussi méchantes. Punpun avait voulu la punir.
Alors, il était parti. Sans rien. Juste en tee-shirt. Il s'était isolé à la cascade. Il avait joué un moment. Il y est resté jusqu'à la nuit. Sans savoir ce qu'il devait faire.
Et il avait sauté. Est-ce qu'il regrettait d'avoir sauté ? Non. Il n'avait pas le temps pour regretter. Les Supers Héros, eux, ils regrettent jamais rien. Ils ont pas peur. Ils ne sont pas des lâches. Et en sautant, Punpun s'était montré courageux. Sans pleurer, Punpun s'était montré courageux. Punpun essayait très fort, d'être courageux. Punpun, lui, il voulait être un super héro. Comme Capitaine America, c'est le premier et le plus... C'est celui que Punpun adore sans trop savoir pourquoi. Punpun, il voulait être aussi cool que Thor et Loki. Il voulait être aussi intelligent que Tony Stark. Il voulait le sang-froid de Nick Fury. La justice de Cap', aussi ! Il voulait aussi la persévérance de Hawkeye ! Punpun, il voulait être tout ceux là à la fois ! L'humour de Dead Pool et Spider Man, la simplicité tout en efficacité de Natasha. Il voulait être aussi génial que Vision, que La sorcière rouge, aussi génial et futé que Docteur Strange !
Il le pouvait, non ? Lui, la persévérance de Hawkeye, il l'avait. Oui, Punpun, lui, il en avait, de la persévérance. Ca oui ! Punpun, il voulait pas être le meilleur. Il voulait être.. Il voulait rêver. Il voulait rester un garçon normal. Avec sa Maman. Son Papa. Plein d'amis. Mais il voulait rêver. Et être au moins dans ses songes, au moins pour quelques heures, un Super Héro. C'est tout ça, qu'il voulait. Punpun. En fait. Punpun voulait le droit de rêver. Et il voulait une excuse pour être triste. Que ses parents soient morts, qu'il se fasse taper dessus en sortant de l'école. Qu'il y a une raison à son acte autre que de la colère.
Punpun, lui, il était un Super Héro. Parce que les Supers Héros, c'est des humains. Même le Cap'. Même Thor peut Mourir. Alors, ils finiraient tous comme Punpun. Tout les gens. Ils savaient pas. Les gens, ils rêvaient plus. Punpun, lui, même si on voulait l'en empêcher, il serait une étoile et continuerait de rêver.

*

Punpun ferme les yeux.
Punpun ouvre ses petits bras en grand.
Punpun se laisse tomber.
Punpun se sent tomber.
Punpun aime cette sensation.

Le petit oiseau prend son envole. Mais il est trop jeune pour voler. Alors il tombe. Tombe. Et tombe d'une chute enivrante et meurtrière. L'onde glacée fait écho autour du corps sans vie du petit garçon. A moins que ça ne soit une petite fille ? Est-ce-seulement un humain ? Dans peu de temps, il sera une étoile. Une étoile qui rêvera. La plus brillante des étoiles. Il rêve d'être plus brillant encore que la divine lune ou que le dieu soleil. Punpun, il rêvera bien du haut de son trône, là haut dans le ciel.
Les mots de Victor Hugo résonnent dans l'esprit de l'oisillon. Un livre si compliqué, inaccessible pour un enfant si jeune. Mais à la portée de Punpun depuis peu. Après tout, qui peut mieux comprendre un condamné à mort qu'un autre condamné à mort ?

"Les hommes, je me rappelle l'avoir lu dans je ne sais quel livre où il n'y avait que cela de bon, les hommes sont tous condamnés à mort avec des sursis indéfinis."

Et le sursis du jeune condamné à mort est à présent terminé. Enfin terminé.

"La porte du tombeau ne s'ouvre pas en dedans."

Le petit condamné à mort n'avait pas compris cette phrase. Jusqu'à ce instant. En fusion avec le sol. En harmonie avec dame faucheuse et son courroux si doux. La porte du tombeau ne s'ouvre pas de dedans car on la franchis sans jamais la rouvrir. Elle se ferme à clef. Fermée d'une mélodie macabre mais si paisible qu'on s'y prendrait à dormir pour l'éternité.

« Le bonheur sec ressemble au pain sec ; on mange, mais on ne dîne pas : Je veux du superflu, de l'inutile, de l'extravagant, du trop, de ce qui ne sert à rien. »

Punpun, lui ce qu'il voulait, ce n'était pas du bonheur. Ce n'était pas du pain sec. C'était du rêve. Tout ce qu'il demandait, c'était qu'on le laisse rêver en paix. Mais Punpun était trop grand, pour les adultes, pour pouvoir rêver.

Punpun a froid.
Punpun a faim.
Punpun a mal.
Punpun appel.

Kodoku to Funshitsu.

Kami-Sama sourie à Punpun. Il n'en a pas encore fini avec lui. Sourire pervers. Malsain. Eternel.

* Lève toi Punpun. Lui dit il.

Punpun ouvre ses yeux.
Punpun se lève.
Punpun marche.
Punpun entend une petite voix.

- Salut ?.. Qui est-là ? Un autre humain tombé.. Comment t'appelles tu ? Punpun ? C'est un joli nom ! Mon nom est ▬ ! Pourquoi as-tu escaladé la montagne ? Ah... Ce n'est pas une très bonne raison.. S'il te plais ! Viens avec moi ! (référence : https://www.youtube.com/watch?v=TIrISs1ICJY)

Mais Punpun, il est tout seul, ici. Et lui, il n'a pas escaladé le Mont Ebott. Il a plongé dans une cascade. Punpun n'a fait qu'imaginer cette conversation. Punpun est seul. Tout seul. Absolument seul. Le petit Punpun, n'est toujours pas en haut de son nuage éternel. Il est toujours dans l'eau.

* Tu es rempli de Persévérance. Punpun.

Dit Kami-Sama avec son habituel sourire. Un sourire de forcené. Un sourire malsain et malfaisant. Punpun essaye de comprendre d'où vient la persévérance qui l'envahit.

* Ta persévérance . Sers t'en pour continuer de rêver. K-

Mais Punpun ne voulait pas que ça continue. Punpun, lui, ce qu'il voulait, c'était rêver. Peu important pour lui le bonheur. Il s'en fichait, maintenant. Punpun n'était personne. Il n'était pas là. Il n'existait pas. Il n'était là que pour persévérer. Persévérer dans l'effort. Punpun, il était pas courageux. Il était pas gentil. Pas gentil du tout. Pas un justicier. Mais il le voulait. Et il le pouvait. Il aurait sa propre justice. Punpun. Dans le étoiles. Dans ses rêves.
Alors.

*Kô. Dit simplement Kami-Sama.

Non. Il ne voulait pas entendre ça. Pas ce nom. Pas son nom.

* Kô. Kô Mitsuide !

Mais Punpun refusa.
Mais j'ai refusé.
Il était en vie. C'était une évidence. C'était tellement enfantin que même lui le savait. Il n'avait fait qu'effleurer la main de la faucheuse.

* Kô répond moi !

J'ai refusé. Refusé de me réveiller. J'ai refusé de comprendre. J'ai refusé de reconnaître son étreinte, son parfum, sa voix, son odeur, le ton angoissé de sa voix. J'ai perdu le contrôle de mon esprit, en le forçant à s'enfoncer dans le sommeil.

* Réveille toi ! Réveille toi !

Non. Et personne ne pouvait l'y forcer. Kô n'existait pas, il n'y avait que Punpun. Et Kami-Sama. Juste lui. Dans sa tête. Kô n'existait pas. Il n'avait jamais existé. Il n'existerait jamais. Je m'y refuse entièrement.

* Punpun ? Tu n'es pas aussi calme que d'habitude. Quelque chose cloche ?

Encore cette voix. Encore cet air malsain. Ce sourire amusé. Tu es amusé, hein Kami-Sama ? Tu es amusé de ce qu'il m'arrive ?

* Ne panique pas ainsi Punpun. Kô voudrait faire un calin à son Punpun-Papa.

NON !

Punpun l'avait refusé. Mais il entend pleurer. Il entend Punpun-Papa. Il entend Punpun-Mama. Il entend tout. Il sent tout. Il les sent tout les deux. Mais il ne sent pas le reste. Il n'entend pas le reste. Juste Son Super Héro à lui. Et sa Maman à lui. Son idéal à lui. A lui et rien qu'à lui.
Punpun-Papa. Son rêve.
Punpun-Mama. Sa réalité.
Une douce réalité. Ou un rêve sans frontières ?

* Punpun. Tu peux avoir les deux.

C'est vrai. Tellement vrai que Punpun éclata de rire. Un rire sardonique. Piqué de sarcasme et de douleur. Il le savait. Qu'il pouvait avoir les deux. Mais c'était forcément un rêve. N'Est-ce pas ? Punpun-Papa était en Amérique, dans le Maine. Punpun-Mama au Japon, à Fukuoka.
Une douce réalité. Un rêve sans frontière.
Cette main qui caressait avec douceur et anxiété ses cheveux. Ca, c'était sans frontière. D'où il était. Il le sentait. D'où il était. Il le voulait. Pour toujours, et rien que pour lui.
Cette autre main qui secouait la sienne avec force et angoisse. Ca, c'était doux. Plus doux que le plus doux des nuages sur lequel pour aurait pu atterrir s'il avait rencontré la faucheuse.
* Moufasa a bien dit à Simba qu'il avait peur, lui aussi, même s'il était roi. Punpun. Ta persévérance, elle est où ? Elle vient d'où ? Elle va où ?

Mais...

Je ne savais pas.

Kami-Sama. D'où vient ma persévérance ? Où est elle ? Où va elle ? Demanda l'oiseau tombé du nid.

* Je ne sais pas Punpun. Je suis dans ta tête. Je suis ta propre voix dans ta propre tête. Comment aurais-je la réponse à une question que tu te poses ?

Parce que tu les as toujours eu...

* J'analysais. Punpun. Nous analysons ensemble.

Punpun ne savait pas. Il ne savait rien. Il ne comprenait rien. Il avait peur. Quel beau Super Héro des étoiles il faisait, tiens..
L'enfant pleura. Pleura à chaudes larmes.
PUNPUN-MAMA, PUNPUN-PAPA ! Hurla il dans sa peur.
Mais... Personne ne l'entendit.
PUNPUN-MAMA ! Pun-pun.. Papa ! S'époumona il, plus fort.
Mais... Punpun s'épuisait pour rien.
Bunbun-Baba... Bunbun-Baba.... Murmura l'enfant comme dans un souffle, hors d'atteinte.
Il constata que ses sanglots rendaient les mots "Punpun-Papa" et "Punpun-Mama" identiques.
Punpun, du haut de ses nuages. Du haut de ses rêves. Du haut de son innocence. Punpun, lui, il... Voulait son Papa et sa Maman.

*

Un frêle oiseau se tient là. Au sommet de la falaise des chûtes d'eau. Un petit garçon est devenu grand ce jour là. L'oisillon est devenu puissant rapace. Un rapace écrasé depuis longtemps. Voguant dans les flos jusqu'à s'échouer sur une berge. Son visage. C'est ça le pire. Il n'a pas de visage. Piou piou Fredonne faiblement le volatile.

La petite silhouette a disparu. Elle tombe, tombe, tombe. Paisible, elle s'efface dans l'eau. Lapé lentement par les flots, l'oisillon chu se tortille. Et se réveille. Est-ce qu'il a rêver ça ? Il l'a déjà vécu. Ca. Cette chute. Cette sensation. Mais cette fois, c'est pas pareil. Il a l'impression que ça fait longtemps. Comme l'impression que c'était il y a quelques instants. Le petit est perdu. Désorienté.

S'enfoncant dans les abysses de sa propre misère, c'est un enfant qui se noie dans sa propre âme. Son âme de.. De quoi déjà ? Il a oublié. Comme il a oublié son véritable son nom. Son âge. Qui il est. Il a tout oublié. Il a peut-être même altéré sa propre mémoire, qui sait ? Qu'en a-t-il à faire, après tout ? Il est venu ici avec un but précis. Mourir. Et maintenant qu'il se noie véritablement. Il sent sa force refaire surface dans son âme estropiée ? Cela doit être une blague. Une monstrueuse blague. Il sent... Sa peur. Une peur aussi monstrueuse que la blague de sa chute.

Une touffe de cheveux remonte à la surface. Trop éteinte pour qu'on sache de quelle couleur elle est. Ses lunettes sont cassées. Punpun l'oisillon déchut se noie. Mais le veut-t-il ? Oui, il le veut. Il l'a tant désiré. Et cette fois, c'est bon. C'est fini. Tout est fini pour lui. Mais ça aussi. Il l'a déjà vécu. Il le savait. Il n'était plus dans l'eau. Il était... Quelque part.

Pourtant, elle subsiste. Cette sauvage détermination qui émet un son sourd en lui. Une sensation béstiale dans le corps de l'aigle ayant perdu ses ailes. Ca s'agite. Là. Dans sa poitrine. Une main inconsciente se réveille de sa transe et se pose sur le torse du petit garçon qui sombre dans les flots.

♪♪
♪♪
♪♪

Le son est en piano. Et le tempo de la sensation sonore est en 80. A peine. C'est très faible, pour un coeur humain. Punpun se sent mourir. Mais toujours en vie. Il est mourant. C'est une sensation terrible.
Mais ce coeur. Ce coeur comme dépourvu d'âme qui le brûle. Ce ne sont pas ses poumons. C'est bien son coeur qui le brûle. Lui, son coeur, il en a envie. Très envie même. De battre à... Disons 120. C'est une bonne valeur ça... 120. Il l'a apprit ça, à l'école, la systole et la diastol (le retour des cours de bio XD). Systol, contraction, 12 centimètres de mercure. Diastole, repos, 9 centimètres de mercure. Punpun a retenu. Il est fier de lui. Mais ça ne lui servivra plus. désormais. Il essaye de convaincre son coeur. Mais il refusant d'entendre. Il commencait à monter. Il était maintenant forte et 90 millimètres de mercure, le lent crescendo avait commencé sa danse infernale. Ca rendait Punpun malade. Est-ce que ce lâche de coeur avait peur de mourir ?

Kodoku to funshitsu

Songea doucement le petit garçon devenu grand.

Mais... Kami-Sama ne vint pas. C'était la première fois. Depuis bien longtemps. Punpun se sentait seul. Horriblement seul. Dans sa tête, pas un seul murmure mis à part celui de ses pensées faisant des richochés dans sa boîte crâniène. Il lui avait peut-être donné la liberté en libérant son esprit. En le laissant vagabonder hors des livres et des citations. Comme le géni d'Aladin. Kami-Sama était libéré de son fardeau.
Fardeau ? Punpun n'est pas un fardeau... C'est un petit garçon devenu grand, percpicace, intelligent et auracieux. Non, ça, non. Punpun n'était pas un fardeau. Presque inconsciement, il sorti sa petite main de l'eau pour la regarder. Il n'était dans l'eau à asphyxier depuis seulement quelques secondes. Il en avait l'impression. Mais l'impression d'être à la surface persistait. Et se faisait plus prenante. Elle finirait peut-être par passer outre la sensation de noyade qui étreignait les poumons du petit garçon. Pourtant, tout en lui allait beaucoup plus vite.

Il l'a bien regardée cette main. Cette paluche à la teinte laineuse et docile. Il la remis à l'eau. Seulement quelques secondes. Cette fois, ses poumons le brûlaient vraiment. Il posa la paume de cette même main sur sa poitrine.

♪♪
♪♪

Le crescendo est à son paroxysme. Le zénith est là, avec ses merveilleux rayons de soleil. Punpun se sent partir. Mais ça lui fait peur, de partir. Il voudrait rester là, à écouter la musique tourbillonner autour de son âme, en train de s'effondrer sur elle même.

Ca y est. Il se rappel. Cette âme, ce joli coeur violet et tournoyant est rempli de percévérence. Elle était devenue terne. Délavée. Il n'avait plus de but. Mais maintenant, il s'en était trouvé un. Il s'en était souvenu, de son but. Un merveilleux but. Il le dégustait à pleine bouchées. Goût sucré sur son palet, les saveurs exceptionnelles exploserent à l'interieur de sa bouche. Punpun savoura son but. Son objectif. Et il dressa sa tête pour aller chercher une immense bouffée d'air.

Le masque éclata. Et l'âme, pâle et triste, se mit à... A flamoyer. Oui, elle brûlait. Cette âme. Son âme. Sa percévérence. Punpun le senti, dans sa tête. Il poussa la porte avec son habituel sourire délavé et rayonnant. Ironique, franche, énergique, plein de vie. Kami-Sama franchit la porte inconsciente de l'esprit du petit garçon devenu grand. Punpun ouvrit ses grands yeux. Des yeux noirs. Noirs comme la nuit. Cette nuit où étincellent toutes les étoiles de l'univers. Son univers. Le sien, à lui, à lui tout seul. L'eau ruisselait sur ses vêtements. Il avait eu si peur. Les larmes dévalaient de ses yeux pour s'écraser sur son pull mauve délavé. Il émit un son étrange. Un rire mélangé aux sanglots. Bon Dieu qu'il avait eu peur.

Le petit garçon a encore du chemin à faire avant de devenir grand. Kô accepta. Accepta de vivre. J'ai accepté la main tendue vers moi. L'avais-je seulement vue avant ? M'en étais-je souvenu ? De cette sensation ? Qui faisait surface en moi, désormais, cette sensation de vivre, cette sensation d'être contre quelqu'un qui me suppliait de revenir. Que je n'étais pas un idiot. Ni un petit garçon méchant. Que j'étais son petit garçon. Son trésor. Que je devais revenir. Que je devais le revoir, lui aussi. Qu'il était venu juste pour moi. Qu'il resterait. Qu'il l'avait juré. J'entendais cette sensation pleurer. Je la sentais me serrer contre elle plus fort à chaque seconde.

L'enfant chu laissa éclater sur son visage un sourire. Un merveilleux sourire. Un sourire d'enfant devenu grand. Un sourire heureux. Heureux de vivre. L'enfant était devenu grand. Mais il continuera de rêver. Il était l'heure pour lui de se réveiller. Il était l'heure pour moi de venir. Il était l'heure pour moi de vivre. Temps pour moi de rêver.

Et j'ai ouverts les yeux. Je n'étais pas plus grand. J'étais toujours aussi petit. Toujours aussi frêle. Toujours aussi peureux. Toujours aussi pleurnichard. Toujours lâche. Mais toujours persévérant, toujours rêveur, toujours perspicace. J'étais moi. Et un petit Punpun comme moi, ça peut bien être un Super Héro s'il le veut. Un Kô comme moi, ça peut bien être heureux s'il le veut. Ca peut avoir une Maman et son Papa pour lui tout seul.

Moi, je peux avoir un Papa Super Héro, et une Maman plus douce que les nuages. Moi, je peux être comme Maman, mais comme papa aussi. Moi. Je peux rêver.

Je peux exister.

Je peux être Punpun.

Comme je peux être Kô.

*


Punpun se réveilla en sueur. L'évocation de son nom, dans le rêve, avait été difficile à supporter. Il avait cependant réussi à annexer le vrai problème. Punpun-Papa n'était toujours pas à la maison, mais tout allait bien, maintenant qu'il était réveillé. La tentation de trahison de Punpun avait bien failli le perdre, mais grâce à l'intervention de Kami-Sama, Punpun s'en était tiré. Il refusait de changer le petit garçon discret et studieux qu'il était. Qui sait s'il perdait tout ce qui le désignait comme "Punpun" ? Il ne serait plus aussi malin, tout changerait pour lui. Il n'aurait plus le droit de rêver, d'apprendre tout et n'importe quoi, plus le droit de rester silencieux. Cet autre lui ne lui plairait pas du tout, il en était persuadé.

Punpun est très bien ainsi. Il n'est pas heureux. Certes. Mais ça valait mieux ainsi.

Punpun se leva, et se prépara pour sa journée d'école.

Aussitôt que la cloche mortuaire ai cessé son ballet nuptial, les mots retentirent presque par reflexe dans la tête de Punpun.

Kodoku to Funshitsu.

Kami-Sama dirige le jeune oisillon hors de l'école. Il se sent tout seul. C'est normal. Il est tout seul. Il se sent tout nu. C'est normal, il a oublié son bonnet à l'école. Quand il s'en rend compte, le jeune volatile se fige. Maman va me tuer. Songe-t-il avant de penser qu'il serait bien vite malade à cracher des glaires dans les toilettes avec un froid pareil. Punpun respire très lentement. Il marche lentement. Il fait un détour par le parc. Traine les pieds. Il ne doit pas rentrer tout de suite. Ou le petit oiseau va sortir. Et ne jamais revenir. Le vent va le faire tourner. Et le grand rapace le lacérera de ses serres. Et le petit oisillon, fragile et peureux, ne se relèvera pas. Punpun a peur. Mais c'est pas comme ça qu'il doit penser.

« Tout ira bien Punpun. » le rassure Kami-Sama. Son oncle Yuichi. Lui, il est gentil. Il est comme était Punpun-papa. S'il attend suffisamment longtemps, il sera à la maison, et Punpun-Mama ne pourra pas le gronder. Et le petit oiseau chantera. Et Kami-Sama sera fière de lui. Qu'il est malin ce Punpun. Il ralenti encore le pas. Laissant son petit cœur se calmer. Le menaçant rapace plane au dessus de lui. Il n'y prête pas attention. Il suit les précieux conseils de Kami-Sama.

Le petit oiseau prend son envol pour l'hiver. Il va se cacher dans le creux d'un arbre pour y dormir. Et ne plus jamais en sortir. Punpun-Mama lui demande s'il veut un calendrier de l'avant. Punpun répondit avec son visage innocent d'enfant.
« Oh oui ! »
Mais, les dessins n'offrent pas de calendriers de l'avant. Alors Punpun dessine sur Punpun-Mama un joli sourire. Mais il a déjà colorier le visage de Punpun-Mama. Alors ça ne dessine plus au crayon à papier. Le mioche prend un feutre dans sa trousse d'école. Il fait gros arc de cercle sur le visage de sa Maman. Quel joli sourire !

Kodoku to Funshitsu.
« Punpun ? »
Répond le subconscient de l'enfant.
« Ne serait-il pas temps de rentrer à la maison, maintenant ? »

Mais Punpun n'a pas envie de rentrer chez lui. Il est déjà très en retard. Punpun-Mama va être très en colère. Et puis.. Il est bien assis – ou plutôt affalé – sur ce banc au beau milieu de Regent's Park.

Mais il faut toujours écouter la voix de Kami-Sama. Alors Punpun se lève. Mou de la rotule, il traîne le pas ses petites mains engouffrées dans ses poches, sa grosse écharpe autour du cou. Le dessin chiffonné dans sa main droite. Ce n'est pas sa Maman. Sa maman, elle, est méchante, elle n'aime pas Punpun.

Le petit oiseau s'envole pour retourner sous la neige. Mais lui même ne sait pourquoi. Le petit oiseau se dit que c'est normal. Mais il a froid, et n'a plus rien à manger à cause de l'hiver.

Bonjour petit. Tu ne devrais pas être à l'école ?

Croi croi. fait le corbeau.  Il fait comme la grenouille. Croi croi. Le volatile prend son envole. Punpun lui demande des yeux de l’emmener avec lui. Le petit oiseau, lui, il aimerait bien voler. Mais il est trop petit. Ou le petit oiseau serait il en réalité un manchot ?
Un manchot empereur, Punpun. Tu es un manchot empereur. Dit Kami-sama.

Punpun tourne les yeux.
Neige. Blanche. Froide. Jolie.

Fille. Brune. Maladroite. Jolie.

Le petit garçon cligne des yeux mais reste muet face à la jeune fille qui se tient devant lui. Il laisse sa frêle petite main d'enfant sortir du trou noir qui lui sert de poche. Sa poche, c'est son trésors à lui. Sa carte Pokémon, les clefs de chez lui, des confettis et des restes du gâteau qu'il avait volé dans la cuisine. Il fait un signe de la main à la dame. Avec un joli sourire. Comme celui qu'il avait dessiné à Punpun-Mama. Un sourire qui sera toujours faux. Un sourire qui n'a jamais vraiment existé. Un sourire, faussé à larmes et à cris. Des cris que tout le monde refuse d'entendre.

Les autres. Eux. Ils sont stupides. Ils ne savent pas faire la différence entre un hématome de bagarre entre enfants, et une.. Comment c'était écrit dans le livre ? Le prospectus qu'on avait donné à l'école… Punpun se souvient du numéro. De la petite fille qui pleurait sur l'image. De la couleur bleue et jaune. De l'écriture rouge. Et même du slogan. « Non à la ... »

Crois Crois ! Couine le cris du rapace. Punpun, frêle petit manchot, se retourne vivement dans un cri surpris. Tiens, il sait parler finalement ? Il l'avait presque oublié.

Croire ? Punpun le veut. Y croire. Mais croire à quoi ? Croire à n'importe quoi.

Le petit manchot empereur se rempli de persévérance et marche dans la neige vers la dame. Il n'a pas envie de rentrer. Alors, il ne rentrera pas.

« Et si la dame n'est pas d'accord ? » se questionne Punpun.
« Et si elle l'est ? » Lui répond Kami-Sama.


Création

Courant 2018 ou 2017.


Nombre de rps

Trois rps si ma mémoire est bonne, et 3 OS.


Son jugement

Mon petit trésor, tout ira bien.

Tu as les félicitations du conseil de classe.
Revenir en haut Aller en bas
Thanos
Thanos
Thanos
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 32
Date d'inscription : 31/12/2018
Thanos
Mer 2 Jan - 20:05

Wendy Seiley

« Qui suis-je déjà ? Wendy. Voilà, c'est ça. Je m'appel Wendy. Wendy Wendy Wendy. Wendy. Je n'dois pas oublier. Wendy. Wendy. »

Son thème serait Rolling Girl de Hatsune Miku. Et Sis Puella Madoka Magica. Un peu tout ce qui touche au vent. Mais rien en capacités de l'interface du jeu. Elle peut absorber et les âmes de Monstre, et les humaines. Elle va bientôt apprendre la magie bleu avec Papy~

CARACTÈRE - Wendy possède un caractère assez réservé. C'est une jeune fille à l'apparence sérieuse et très, voir même trop silencieuse. Si on ne la connaît pas, on ne la remarque même pas. On pense qu'elle est une petite fille. Une fillette comme les autres. Une fillette d'une dizaine d'années tout au plus.

Wendy n'est pas très sociable. Mais si tu as la chance, Wendy, tu pourras voir son sourire. Ce sourire si vieux et si jeune à la fois. (putain j'ai l'impression de parler du Docteur) Avec son entourage, elle montre son vrai visage.

En vérité, Wendy est très énergique, pleine de vie et d'entrain. Elle a du mal à rester positive, mais elle est très mature. Cela est dû à son âge. Personne ne sait quel âge elle a réellement. Mais elle n'a pas 10 ans. Elle a bien plus que ça. Mais c'est pas l'heure de parler de ça.

Mais si elle s'entiche de quelqu'un, elle va essayer de l'aider. Contrairement à Douceur de l'Hirondelle, elle veut aider, mais elle existe, elle se considère comme quelqu'un de vivant.

PHYSIQUE - Wendy est un petit monstre à la robe turquoise et rose rayée. En effet, c'est une enfant. Elle a sur le dos une douce et fine fourrure blanche et reluisante. Elle a une apparence de chat humanoïde. Avec une chevelure aussi blanche que sa fourrure. Ses mains ne possèdent pas d'ongles, mais de petites griffes. Il y a aussi dans sa bouche de petites canines félines aiguisées comme des lames de rasoir. Comme tout félin, elle est carnivore. Du moins elle est censée. Car son père, lui Monstre pure souche, est carnivore. Mais Wendy, ayant le génome omnivore de sa mère, peut se nourrir de féculents et de légumes sans viandes.

Sous sa fourrure, elle a une peau très claire, normal quand on vie dans l'Underground. Le manque de Vitamine D se fait sentir par sa stature frêle et fragile.

Un autre détail physique que l'on remarque chez elle : ses yeux. On dit que les yeux sont les fenêtre de l'âme. Mais c'est faux. C'est la porte. On peut voir à l'intérieur que si on se donne la peine de la pousser, et si elle n'est pas verrouillée. Les siens sont d'un bleu azuré frappant, pour un Monstre.

Elle a vu la guerre. La grande guerre. La seule guerre des Monstres. La seule qu'ils aient mené. Et ils l'ont perdue. Elle a été arrachée à sa mère et à sa sœur. On l'a enfermée dans l'Underground. L'enfant est désormais piégée à jamais. Piégée d'un sol rocailleux. Piégée de sa solitude. Son père est là aussi. Mais il semble ne plus la reconnaître. La chute a été terrible pour le jeune homme. Il a oublié sa propre fille. Sa famille. Sa femme. Son autre fille. Il a tout oublié. Il ne comprend plus les lois de l'Underground. Il ne comprend pas que tout le monde veuille sortir d'ici. Pour lui, il n'y a rien derrière cette montagne.

Wendy a fini de grandir comme ça. Dans ces conditions. Dans l'Underground. Elle est allée à l'école. Bien qu'elle jouait les fantômes, elle a continué d'apprendre. Elle a apprit tout ce qu'elle a pu. Elle tenait ça de sa mère : l'envie, le besoin d'apprendre. Wendy a vu le début de l'Underground. Elle en verra très certainement la fin. Elle a vu la première humaine tombée. Elle a vu sa chute. Elle a été en deuil du jeune prince et de son frère ou de son sœur avec les autres Monstres. En silence.

Elle a fini de grandir dans le plus grand des silences. Le silence qu'elle c'est imposé. Condamnée à vivre. Elle ne sait pas jusqu'à quand elle vivra encore, mais elle et sa sœur ont la même longévité de vie. Mais elle continue de vivre.

Je pense la faire devenir adulte, un jour. Elle oubliera tout, c'est sûr. Mais je ne sais pas trop ce qui pourrait arriver dans sa vie. Retrouver Amélie, déjà. La mort de Sans et/ou Papy parce que lol.

Je pense que faire un tour dans mon répertoire de musique pourrait m'aider quant à son avenir et son évolution. Je pense qu'elle aura aussi des enfants. Quand j'pense à Wendy en une maman, j'vois bien son père en mode gaga x) Wendy la mère poule et douce, un peu comme Hirou. Mais Hirou vie dans ses rêves. Pas Wendy.

Je la vois bien devenir très amie avec Blooky, qui lui ferait découvrir la musique. Elle va l'encourager à chanter. Elle va faire comme Amélie le faisait probablement avec elle. Mais elle s'en souvient pas. Ils pourraient former un duo ? Ça serait intéressant, surtout si j'veux écrire des musiques avec eux (et surtout avec musescore o/)

Wendy l'a oublié, mais elle est capable d'être une femme très forte, quand elle existe. Une ombre pour les inconnus, mais quelqu'un de très fort quand on la connaît. Avec des doutes, et un sourire d'enfant putain d'engeoleur, mais forte. Et pleine de compassion. Elle a tellement de compassion qu'au moins ça, elle peut le laisser exploser à la vue de tous. Surtout dans l'avenir quand elle chantera ou écrira avec Blooky. Les deux se porteront mutuellement vers une lumière trop grande et qu'ils pensaient inaccessibles, ils vont s'adopter mutuellement. C'est beau non ? J'vois ça un peu comme un duo à la Bigflo et Oli, mais chanté. Blooky et Ewi /paf/


Création

Courant 2017.


Nombre de rps

Deux.


Son jugement

Ma chère Wendy.. Tu as les félicitations du conseil de classe.
Revenir en haut Aller en bas
Thanos
Thanos
Thanos
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 32
Date d'inscription : 31/12/2018
Thanos
Mer 2 Jan - 22:41

Suzanne

C'est une vieille dame qui a la maladie d’Alzheimer. Elle sait se contenter de peu, très maligne dans sa jeunesse, probablement une scientifique, vulcanologue ou zoologue.


Création

Été 2018.


Nombre de rps

Un OS inachevé.


Son jugement

Suzanne, ton avenir est prometteur. Tu seras fusionnée parmis d'autres, et tu continueras d'exister. Tu t'appelleras Suzanne dans cet OS tu es Alzheimer, tu t'es renommée toi même pour être sûre de ne pas l'oublier.

Tu as les félicitations du conseil de classe.
Revenir en haut Aller en bas
Thanos
Thanos
Thanos
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 32
Date d'inscription : 31/12/2018
Thanos
Mer 2 Jan - 22:43

Perle des Âmes

Honnêtement ? J'ai pas retrouvé la présentation, je me souviens même plus de ce que j'y ai mis, à part qu'elle ressemblait à Rêve des Âmes, qui elle est un cas spéciale et pas un OC. Qui est encore mieux que ça.


Création

kyrie eleison.


Nombre de rps

Un seul, il me semble.


Son jugement

Tu as les remerciements du conseil de classe.
Revenir en haut Aller en bas
Thanos
Thanos
Thanos
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 32
Date d'inscription : 31/12/2018
Thanos
Mer 2 Jan - 23:16

Souhait des Flammes

Têtue, intelligente, si j'aime quelqu'un je ferais tout pour qu'il sois heureux, quitte a en souffrir.

Physique: jolie femelle rousse comme le feu avec des taches blanches sur le poitrail, l'œil, 3 pattes et une oreille, j'ai de grand yeux bleu mi foncés mi claires je suis plutôt frêle mais très forte ma fourrure est épaisse et douce
Histoire: mon père m'a amenée chez des bipèdes pour me protéger, mais ceux ci m'ont battue a mort..... je me suis enfuie... j'ai couru aussi vite que possible pour échapper a cet enfer je suis arrivée au camps morte de peur, je ne savais même pas ou j'étais.
j'étais en panique totale! je me raidis et m'effondra au sol le cœur battant et perdis connaissances...


Création

Octobre 2015


Nombre de rps

Aucune idée.


Son jugement

Tu as les remerciements du conseil de classe.
Revenir en haut Aller en bas
Thanos
Thanos
Thanos
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 32
Date d'inscription : 31/12/2018
Thanos
Mer 2 Jan - 23:17

Echo des Âmes

Caractère: je suis gentille et très timide, je ne suis pas très a l'aise dans les clan car je ne connais personne... j'ai une bonne mémoire et je cours vite

Physique: une petite chatte blanche tigrée de noir, j'ai les yeux bleu très claires et la fourrure plus ou moins épaisse avec une queue touffue, je suis maigre(voire également l'avatar ^^)

Histoire: Ma mère est une solitaire, mon père je en sais pas du tout.
un jours, alors que je commençais a peine a me mettre sur mes quatre pattes un chien est arriver en courant je me suis tapie au sol, priant pour qu'il ne me vois pas! Mais c'est alors que ma mère a accourue devant moi la queue en panache feulant de rage devant le molosse.
elle me hurla de m'enfuir et se jeta gueule ouverte sur le chien, j'était incapable de bouger! et J'ai vu le chien et la belle femelle qui était ma mère se battre... le chien a planter ces crocs dans son poitrail, elle gémis de douleur, le cabot la secoua de tout les cotés avant de la lancer vers moi, elle avait les yeux ouverts et vitreux, le pelage ensanglanté... je garderais cette image gravée dans ma mémoire a jamais je crois...aujourd'hui encore elle hante mes pensées j'ai lever mes yeux bleu claires, le chien me regardait de ces yeux fou, les babines pleines du sang de ma génitrice. j'ai écarquiller les yeux sortis les griffes et j'ai couru ventre a terre, puis je suis tombée d'une petite falaise... et je ne me souviens plus de rien après...


Création

Octobre 2015


Nombre de rps

Aucune idée.


Son jugement

Tu as les remerciements du conseil de classe.
Revenir en haut Aller en bas
Thanos
Thanos
Thanos
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 32
Date d'inscription : 31/12/2018
Thanos
Mer 2 Jan - 23:19

Nuit des Echos - Aile de Feu - Berceuse des Flammes - Rêve des Âmes - Douce Nuit - Echo des Flammes - Mésange - Nocturne - Museau d’ébène - Azure de l'Aube - Pelage de Feu - Mélodie - Chant des Silex - Eclipse de Lune - Glacier des Vents - Plume Nocturne

Je ne sais pas trop.. Elles n'ont jamais eu aucun rp, aucune présentation...


Création

Courant 2016/2017


Nombre de rps

Aucun.


Son jugement

Tu as les remerciements du conseil de classe.
Revenir en haut Aller en bas
Moussy
Moussy
Moussy
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 117
Date d'inscription : 12/06/2017
Age : 23
Localisation : Quelque part où personne ne me retrouvera jamais
Loisirs : Je suis chasseuse de licorne, depuis 1917
Humeur : <3
Moussy
Mer 23 Jan - 18:42

À la rencontre du Titan fou


Et comment mon palais mental s'effondra


Debout au beau milieu de mon palais mental, je laisse la noirceur éternelle de ce lieu se dissiper sous mon contrôle total. Les ténèbres lèvent un voile touffu pour se laisser clairsemer d'un nappage de crème glacée ayant une couleur dorée diffuse. Les ténèbres s'évaporent pour laisser apparaître un champs de blé. À mes pieds se dessinèrent les Triticeae. Ils se dessinent de manière synchrone. Mais aucun n'a la même forme. Portés doucement par une brise assez anarchique. Une brise dont le contrôle et la température et la puissance et la direction et la vitesse.

Le terrain est prêt. Je visualise ce que je veux voir. Et le Titan fou apparaît. Il n'est pas spécialement colossal. Il a la taille de Ymir. Il n'a pas de cheveux comme lui. Et une armure comme le Titan cuirassé. Et un air malicieux dans un impérialisme impressionnant à voir. Un Titan fou, le Titan fou en réalité, qui a une morale peu saine d'esprit. Une morale qui ne marchera pas sur le long terme. Sauf s'il y passe sa vie entière et qu'il est immortel. Son plan a des failles. Pas le mien. La seule chose à être véritablement un danger pour le bien être de cette opération c'est mon imagination. Il faudra apprendre à maîtriser cela. Maîtriser le changement, l'évolution, délaisser et détruire la création à chaque nouvelle idée. Rien ne perd rien ne se créé tout se transforme. Les personnes aussi.

- Ils doivent disparaître. Ils sont un danger pour mon palais mental. J'ai besoin de ton aide. Pour l'égalité et la justice de cette peine capitale généralisée. Commençais je en dressant un regard déterminé vers le Titan ayant exterminé la moitié de l'univers. Et ayant tué beaucoup de mes personnages préférés.

- Combien sont ils ? Faut il les effacer de manière à ce qu'il en reste la moitié ?
- Non. Il ne faut laisser vivre que ceux qui parviendront à survivre. Thanos, nous allons lancer une apocalypse dans mon palais mental. Jusqu'à ce qu'il s'effondre sur lui même. Qu'il n'en reste plus rien. Pour qu'il se reconstruise mieux. Ils auront tous les mêmes chances de survie, mais ce qui fera la différence n'est pas le critère de la force. C'est celui de l'information. De l'intérêt. Plus ils sauront se mettre en avant pour créer dans le palais mental tout un film plus ils pourront survivre
.

J'ai décidé de lancer une brise. Montrant de nombreux visages. Certains plus lumineux que d'autres. Certains si nettes qu'ils semblaient s'enflammer. Un brasier fou de toutes ces personnes dans ma tête. Beaucoup seront réduites à néant.

- Il y a ici 38 personnes qui galopent dans ce palais mental. Le nombre finale n'aura pas d'importance. Nous avons également le recensement complet.

Aucune réaction ne fût attendue. C'était moi qui le visualisait ainsi. Je lui tandis une main déterminée. Qu'il sera dans un commun d'accord avant que tout autour de nous me disparaisse. Je l'ai remercié du regard. Digne. Et l'ai fais disparaître de mon esprit.

Puis j'ai levé la main qu'il avait serré. Et j'ai claqué des doigts. Baignant dans un bain de lumière mêlée eux flammes de l'apocalypse approchante. J'étais prête à laisser brûler mon palais mental. Le laisser se consumer pour mieux se reforger. La structure dans ma tête brûla donc. Moriarty souffla au creux de son oreille comme s'il s'agissait de Sherlock : je vais vous brûler.

Une mélodie raisonne dans le vide tourbillonnant. Les éléments se déchaînent dans le palais mental. Les murs frissonnent eux même du pouvoir qu'ils perçoivent. Le vent hurle au loin. Il aboie et frémi d'impatience. L'impatience de s'abattre sur ces êtres. Le tonnerre gronde. Thor est en colère. Loki s'est-il encore enfuie ? Sûrement, car la malice va faire son apparition dans les participants. Bonne chance à vous, mes chéris. Et que le sort vous soit favorable. Car si Thor s'abat sur vos tête, peut-être même vous ploierez devant mon jugement.

Le jeu commence. Et les lions sont lancés dans l'arène. 38 lions. Des lions de toutes les couleurs. De toutes les formes. De toutes les manières d'agir. The game is on.

(c) Sun for Moussy
Revenir en haut Aller en bas
Moussy
Moussy
Moussy
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 117
Date d'inscription : 12/06/2017
Age : 23
Localisation : Quelque part où personne ne me retrouvera jamais
Loisirs : Je suis chasseuse de licorne, depuis 1917
Humeur : <3
Moussy
Lun 11 Fév - 19:39

La fin est la même pour tout le monde, vous prendrez juste un raccourcis


Vous êtes tous en sursis


Un lion à la crinière de charbon s'avance dans l'arène. Il est accompagné d'un torrent de tonnerre. Les éclaires laissent sur son sillage de moroses cicatrices sur le sol. Emplies de désespoir. De peur. Et de rejet. Un ramassis de douleur s'agglomère à ses pattes comme des boulets. Mais le prisonnier avance toujours et sème derrière lui sa nuée de carnage et de terreur.

Son sursis s'est abrégé, mais le félidé d'étoiles s'avance dans les lumières éclatantes de la vie. La nécromancie joue une œuvre qui restera dans les esprits. Qui les marqueras au fer rouge d'un gantelet de l'infini. Qui les marquera d'une guerre de l'infini.

Le premier lion est entré dans le jeu. Dans le jeu de la faim. Dans le jeu de la fin. Prêts pour la fin du jeu. The game is on.

Mousse du Secret avance dans la pénombre de cet univers qu’il a toujours connu. Mais qu’il a également connu sans le voir. Le vieux guérisseur aveugle, irresponsable vieux chat aigris, est ici un des lions qui signera la perte de quelqu’un d'autre. Ou de lui-même.

Alan est dans l'ombre de Mousse du Secret. Ils ne font qu’un. Ils ne sont pas comme des frères, ils ne sont pas frères non plus, ils sont une seule et même personne. Mousse du Secret est un irresponsable. Alan est un homme malheureux. Mousse du Secret est sinistre. Alan est une boule de poils dans défenses qui tremble face à la réalité, Mousse du Secret a peur du rêve comme de la réalité. Alan est un père lâche. Mousse du Secret est un père qui a abandonné. Alan et Mousse du Secret sont tout les deux pères.. Pères ayant abandonné leur fille dans des ténèbres sans formes mais dotés de voix et d'un pouvoir anxiogène puissant.

Mousse du Secret et Alan sont deux docteurs. Deux docteurs qui oublient, deux docteurs qui regrettent, deux docteurs qui ont eu un objectif frisant l'obsession. Deux docteurs qui se sont perdus en cherchant leur foyer. Deux Docteurs qui ne sont ni infirmes, juste aveugles. Deux docteurs qui n’ont pas perdu l'usage de leurs mains. Deux docteurs qui ne sont pas plus artistes qu’ils n’ont de boite bleue et de tournevis qui brille et qui ouvre des portes.

Ce sont deux docteurs qui parlent en saccadé et qui ont teinté l’intérieur leur tête d’un noir de jais avec plus de nuances de noir qu’on ne pourrait pas rêver dans toute une vie même si on s'appelait Solitract.

Et ils sont là, maintenant. Tous les deux réunis en une seule et même personne dans cette arène en tant que lion de combat comme de guerre. Pas plus prêts à semer la terreur qu’ils n’étaient prêts à vivre.

As-tu un jour deviné ce qu’il se cachait derrière ton masque, Alan ?

Un masque ? Alan ne vit pas de quoi il parlait. Il n’avait pas de visage. Alors quel intérêt aurait il à porter un masque. Ce vieux Florent. Un chat qui a sur le dos un beau vernis blanc de crème et de neige. Une neige damée, qui craque sous les ski. Mais la neige damée s’avère être du gel. C’est très différent. Le skieur qui s'aventure sur sa robe a de grandes chances de tomber lamentablement.

Les deux chats se font face. Ils ne se sont jamais rencontrés. Mais leur point commun va bientôt entrer dans l’arène. Alan allait s'enfuir. Florent allait protéger cette entité nouvellement arrivée.

Alan n'avait toujours rien répondu à Florent.

Al ?
— Flo ?


Il préférait le style de Oli, à vrai dire. Tous les deux. C’est Mélodie qui préférerait Bigflo. Elle arrivait, d'ailleurs. Et Florent put observer le père biologique de la fillette montrer une autre facette de lui-même. Une facette que lui-même ne connaissait pas. Il en était persuadé.

Elle avait fait une entrée discrète. D’autres personnes, si « d’autres personnes » il y avait, ne l’auraient même pas remarquée. Mais eux, ils l’ont vue. Au début, ce n’était qu’un amas d’hydrogène et d’hélium. Un mélange censé être invisible. Mais lui était bleu cyan. Incroyablement claire. Comme du gel. Sa fourrure était noire comme du charbon. Mais ses multiples ombres témoignait que l’on accueillait ici 5 personnes. L’une était une dame. Les autres étaient aussi des dames. Des dames de peur, de souffrance, d’espoir et de folie. Des dames aux couleurs différentes de celles de la Dame originale. Cette dame là qui n’était encore qu'une enfant. Mais cet enfant allait sur ses 18 ans. Elle était désormais majeur. Cet enfant.

Il y a à présent 3 lions dans l’arène. Qui ne semblent pas décidés à s'imposer comme survivant ici. Qui me semblent même pas se douter de ce qui les attend.

Une nouvelle vague provenant des faunes sauvages fait son entrée. Elles sont 5. Cinq grandes rouquines. Leurs noms sont écrits dans le marbre, car elles ont connu les débuts dans le monde de l'écriture de ce palais. Anaëlle est le nom gravé dans la pierre, de lettres de feu, aux yeux bleus mouvants entre le ciel et la mer. Qui s'y risque y reste englué jusqu'au cou tant leur abysse est surprenant d'une beauté insoutenable.

Elween a son nom gravé à la surface d'une pokeball. Ses yeux bleus claires. Sa petite taille. Ses pokemons. Son énergie. Sa brutalité. Qui se souvient d'elle, elle qui se fond dans la masse rouquine. Elle qui n'arrive pas à la cheville de Anaëlle. Elle qui est un mélange de caractère de toutes ces jeunes rouquines.

Arelys et sa talassophobie. Arelys et sa peur du noir. Arelys l'elf de 200 petits ans. L'elf à la grande gueule. L'elf qui ressemble trop à la rouquine originelle de ce palais mental pour être simplement remarquée.

(c) Sun for Moussy
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
Sauter vers: