AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

 :: Zone Écriture :: Mouss :: Oh Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Chapitre 1 : Ouvre les yeux
Moussy
Moussy
Moussy
AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 117
Date d'inscription : 12/06/2017
Age : 23
Localisation : Quelque part où personne ne me retrouvera jamais
Loisirs : Je suis chasseuse de licorne, depuis 1917
Humeur : <3
Moussy
Ven 19 Avr - 15:19
Bonjour petite créature. Tu es encore si frêle, si petit. On ne peut encore rien découvrir de ce que tu seras. Car tu n'es même pas encore conçu. Tes parents ne se connaissent même pas. Alors présentons les. Tu connais leurs noms ? Moi je connais le tien. Allez viens Flo. On va aller voir ton avenir.

Il existe en cette ville calme et reposante un couple de solitaires. Leurs noms sont Mikinyana et Cœur de Jais. L'une vient de la ville depuis bien des années, et ne se souvient que vaguement de ce qui l'a forcée à partir de là bas pour se trouver un chez elle. L'autre était arrivé il y a quelques mois. Il y a même un peu plus d'un an.

Mikinyana est une belle femelle à la robe blanche dépourvue d'imperfection tant dans la couleur que dans les motifs. Mais sa fine blancheur n'est pas la première chose que l'on remarque quand on la voit pour la première fois. Ce sont ses yeux. Des yeux peu communs. Des yeux rares. Des yeux plus que rares. Des yeux uniques. Appliqués à un visage doux. Doux et fragile. Mikinyana a les yeux vairons. Et pas n'importe quel vairon. Un bleu, un vert.

C'est ce qui lui a valu l'exclusion de la forêt d'où elle venait. De la forêt où elle était née. De la forêt qui n'a jamais été chez elle.

Mais tournons un peu la lentille vers son compagnon : Cœu de Jais. Un jeune chat blanc et noir, ses yeux étaient d'un ambré ténu, qu'il tenait de son père. Ambre qu'il a donné à son fils. Mais ses yeux étaient en réalité d'un bleu envoûtant. Ce bleu dont hérita sa fille.

Puis. Naquit un chaton.

Il était minuscule. Immobile. Il semblait attendre quelque chose. Mais le petit n'attendait pas rien, vraisemblablement. Car une minuscule boule de poils de fourrure blanche et de peau rose vif suivit son sillage. Celle là, c'était une femelle.

L'une était une jolie blanche éclatante. Avec des yeux bleus ciel.

L'autre était un blanc moins éclatant. Mais lustré. Ses yeux étaient aussi bleus que ceux de sa sœur. Pour l'instant.

On l'appela Flocon.
On appela sa sœur neige.

Après tout la neige pure ne se vient elle pas après les flocons ? Les deux ne se fondaient pas aussi bien que leurs parents dans la neige sur le pavé de la rue. Le père porta sa fille à son flanc pour la protéger du froid. La maman fit de même avec son fils. Puis les deux purent.. Grelotter dans des conditions favorisant leur survie.

Un beau matin, Cœur de Jais laissa Neige à son grand frère pour aller chercher de quoi nourrir sa compagne et son propre estomac. Les petits étaient encore loin d'être sevrés.

C'est ce moment précis que choisit le grand pour ouvrir ses petits yeux. Bleus pour l'instant. Il ne s'en souvient bien évidement pas, mais la première chose qu'il vit fût un autre visage blanc. Ses minuscules cristallins mirent un moment à faire la mise au point. Dans cet univers là, il semblerait que les chats voient les mêmes couleurs que les humains. Alors, Flocon vit les couleurs. Mais elles ne furent pas très glorieuses. Ses yeux étaient jeunes. Et la couleur dominante était le blanc.

Alors il remua. Et un autre visage s'exposa à sa vision de nouveau né : celui de Mikinyana. Flocon sourie à sa mère et à sa sœur. Un sourire d'enfant, dans un miaulement plus aiguë que tout ceux que Mikinyana, avec sa frêle voix fébrile pouvaient émettre.

Puis ce fut au tour de sa soeur d'ouvrir les yeux. D'ouvrir deux perles d'un bleu d'océan sur un univers riche et unique qu'elle pensait loin, inexistant. Elle et son frère se pensaient être une même entité. Ils se pensaient faire partie intégrante de cette belle femelle blanche aux yeux vairons.

Neige et Flocon étaient aussi similaires que des jumeaux. Non, ils étaient plus que similaires. Même quand ils ont commencé à remuer. Car non seulement leur physique était identique, mais en plus dés qu'ils ont commencé à bouger, ils bougeaient éxactement de la même manière. Les mêmes mouvements de pattes, de tête, la même tenue de fourrure quasi inexistante. Un simple duvet blanc. Quasi inexistant. Exactement comme une simple pélicule de neige sur leurs flancs.

Puis les yeux de Flocon s'éclaircirent. Ce qui fit peur à Coeur de Jais. Qui pensa de suite que son fils risquait la cécité. Mais quand il regardait son fils dans les yeux, il voyait sa vitalité, sa curiosité, sa soif d'aventure féline et enfantine. Flocon était encore plus actif que Neige. C'était donc simplement un changement de couleur de ses iris ? Les aurait-il comme le vert de l'oeil droit de Mikinyana ? Ou bien un simple bleu plus clair ?

Eh bien non. Ce bleu éclairci devint vite un ambré pâle mais mielleux et peu nuancé. Peu profond. Contrairement à Neige, qui avait gardé le bleu de ses yeux à sa naissance. Coeur de Jais était un peu déçu de la tournure que prenait ke regard de son fils. Il était deçu de ce manque d'éclat, de ce manque de nuances et de beauté. Même le blanc sur son dos se faisait plus terne, moins brillant. Malgré les soins repetés de sa mère sur lui comme sur sa soeur. Qui, elle, était encore une fois d'une beauté à couper le souffle.

Flocon resta petit. Alors que sa soeur Neige devenait haute sur pattes. Il devenait curieux et intelligent. Elle devenait forte et gracile. Tout deux allaient voir toute nouvelle personne comme s'ils le connaissaient depuis toujours.

Bonjour madame !
— Comme votre fourrure est belle !


Disaient-ils avec enjouement et dynamisme. Neige allait voir les étrangers, son frère la suivait avec de grands yeux passionnés. Le frère et la sœur devenaient différents, mais ils restaient semblables.
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: