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Chant des Rivières © Moussy
Moussy
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AAAAAAAAAAAAAAA
Messages : 117
Date d'inscription : 12/06/2017
Age : 23
Localisation : Quelque part où personne ne me retrouvera jamais
Loisirs : Je suis chasseuse de licorne, depuis 1917
Humeur : <3
Moussy
Mer 8 Aoû - 22:10



1
Chant des Rivères

Nom :
Rivou

Rang :
Guérisseuse et guerrière

Âge :
10 Lunes

Clan :
Vent

Sexe :

Citation et thème :

« Je suis désolée. Je suis désolée, vraiment désolée. Je suis tellement désolée. »
Son thème serait Control, de Halsey

Pouvoirs (si non-humain) :

Fille de Douce Huile et Mousse du Secret. Fille adoptive de Embrasement des Flocons. Futur compagne de Nuage Hurlant (là où elle est guerrière). Sur Bellum feles, elle est morte, sur JDR, elle est fille unique.

2
Qui est-tu ?

CARACTÈRE - Je suis très instable. Étant atteinte d'une maladie appelée schizophrénie. Donc je me renferme sur moi même. Je suis souvent isolées. Car quand une personne me parle et que l'une des voix me parle aussi, ça me donne mal à la tête. Ca m'angoisse aussi.

J'ai peur de l'inconnu. Peur de beaucoup de choses en fait. Tout en ce monde me terrifie. Me glacent d'effroi jusqu'à la  terreur nocturne.

Je... Je vois d'autres chats. Mon père me parle. Il est mort. Et il me parle. Il met son museau contre le mien et me demande de rester calme. Mais j'ai l'impression qu'il va disparaître.

Je le sais. Chaque membre du clan des étoiles fini par disparaître. Papa va disparaître aussi. Comme Maman avant lui. Douce Huile est partie. Je ne l'ai jamais revue. Embrasement des Flocons n'arrive pas à me montrer son affection. Est-ce qu'il m'aime au moins ?

Si je t'appel Papa, Est-ce que tu me montreras ton vrai visage ? Ou Est-ce que tu vas m'abandonne toi aussi ?

J'ai peur. J'ai si peur... J'ai tellement peur de disparaître moi aussi...

Parfois, je les écoute. Les voix. Elles me demandent d'aller dans les ronces. Que ce n'est pas dangereux. Et je marche sans voir où je vais. Je suis cette jolie silhouette brune.

J'ai mal. Je me fais tout le temps mal. Les souris que les guerriers ramènent au camps me dégoutent. Je n'arrive plus à m'arrêter de pleurer. J'ai l'impression de les entendre pleurer. Est-ce que je suis folle ? Aidez moi... Je vous en prie aidez moi...
PHYSIQUE -Je suis une femelle à la fourrure très épaisse, une fourrure noir de nuit. Très sombre. Aussi sombre que les ombres qui se profile en dessous de cette carcasse si petite et si frêle qu'est la mienne. Les ombres dansent dessus, d'habitude, le soleil forme des rayons cuivrés sur la majorité des chats noirs. Mais moi, le soleil fait des reflets argentés. Un noir parfait. Dense et luxuriant. Un long soin est nécessaire chaque matin pour la dompter.

Mes yeux sont bleus claires. On me dit souvent qu'ils font peur. Qu'ils fixent le vide et tout à la fois. Mes oreilles aussi. Je les sens remuer sans arrêt. Ecouter des bruits qui n'existent pas.

Je suis très petite, je n'ai pas l'air d'avoir 6 lunes. Très courte sur pattes, je suis aussi très mince d'épaules. Un animal très fragile, mentalement et physiquement.
Histoire

J'ouvre les yeux. Mon cœur rate un battement. Ce n'est pas Maman qui est contre moi. Ce n'est pas son odeur. Pas sa fourrure. Je tourne la tête, tremblante de peur. J'ai peur de ce que je vais découvrir. Peur d'être tombée dans le lieu sans étoiles. Maman savait. Maman savait que je rêvais de Papa. Elle savait que je suivrais sa voie.

Mais elle n'est plus là. Et la fourrure contre la mienne n'est pas crème mais blanche. Embrasement des Flocons est là. Il dit qu'il va bien. Mais je vois que non. Ce n'est pas mon père mais je le sens. Je peux entendre ses cris. Voir ses pleures. Je crois qu'il déteste quand je fais ça. Il me transperce de son regard  ambré. Il est bien plus imposant que moi. Il me fait peur. Ses cris d'agonie me font peur. J'ai peur qu'il fasse comme Papa. J'ai peur qu'il disparaisse de son plein gré.

Il lève la tête. Passe sa langue râpeuse sur mes oreilles. Je me fige.
Je t'en prie arrête... Je t'en supplie !
Contre l'animal blanc, je sens son cœur s'emballer. Son museau reste contre mon crâne. Mais son regard reste imperceptible. Sa respiration aussi. Lente. Parfaitement régulière. Mais son cœur bat très vite et très fort. Il se lève sans dire un mot. Toujours aussi calme. Parfaitement imperméable. Je pousse un miaulement déchirant.
- Non ! Reviens ! Ne m'abandonne pas !
Je me lève et trotte vers mon père adoptif. Il ne m'attend pas. Prend quelque chose sur le tas de gibier et retourne s'assoir dans la pouponnière. Il me transperce du regard. Je n'arrive pas vraiment à savoir si je l'agace ou s'il s'inquiète.

Pas le temps de réfléchir, je cours aussi vite que mes pattes me le permettent. Je m'arrête à une queue de renard de lui. Il désigne une souris du bout de la queue.

Je ne peux pas. Je ne peux VRAIMENT pas. C'est au dessus de mes forces. Ma fourrure noire de nuit se dresse. Je triple, non, quadruple de volume. Elle hurle. Elle me supplie de ne pas la tuer. Je recule à pas de loup. Mais j'ai trop peur de me retrouver seule. Mon père adoptif me fait peur. Mais pas autant que de rester seule. Pas autant que cette chose.

Je dresse vers mon "père" un regard implorant. Il trésaille. C'était imperceptible. Mais je l'ai vu. Durant un éclaire de seconde, j'ai cru voir une image du chat blanc qui éclate en sanglot.

Embrasement des Flocons s'accroupi et mange un morceau. Puis me fait signe d'approcher.
Je m'avance à pas feutrés. Je finis pas enfin croquer d'une mâchoire tremblante. La mixture s'engouffre dans ma gorge. Je dégluti par réflexe. C'est immonde. Je ne peux pas regarder. Je ne sens plus le félin blanc. Je dresse la truffe avec anxiété. Il est là. Je sens son odeur. Je termine la sourire, surveillant que Embrasement des Flocons restait bien là.

*

J'ai maudis le clan des étoiles. A cet instant précis, je maudis le clan des étoiles. De tout mon cœur. De toute mon âme. De toute mes forces. Je le hais comme je n'ai jamais haïs personne. Je le maudits d'un puissant ressentiment d'amertume. Je le maudits pour son désintérêt pour ceux qui sont toujours en vie. Pour un sale petit gosse qui n'a décidément pas assez souffert comme ça, alors on va lui arracher de force la personne dont elle est la plus proche. En plus de s'amuser de torturer l'esprit de son père. Comme ce n'est pas suffisant. Le clan des étoiles a apparemment décidé que je devais voir son visage meurtri de larmes, déformé par une abominable hallucination, comme si sa peine et sa peur lacéraient son visage. Elle ne lacérait pas que son visage, mais tout son corps. Il baignait dans son propre sang. Toute la journée, j'ai essayé de le fuir. De fuir cette réalité que je m'entêtais d'ignorer. De fuir cette odeur de sang, cette odeur de mort, ce cri, cette peur, la sienne comme la mienne.

- Torrent des Esprits. Miaulais-je d'une piètre voix enrouée. Ma gorge se tendit d'appréhension à l'idée qu'il ne reviendrait définitivement pas, qu'il ne lui parlerait plus jamais, qu'elle ne pourrait pas lui dire au revoir.

Je répète son nom. Torrent des Esprits ! Plusieurs fois. Torrent des Esprits ! De plus en plus fort. Torrent des Esprits !!

- Non. Non. Je dresse un regard empli de larmes et de rage à Mousse du Secret. Tu n'avais pas le droit ! Tu n'avais pas le droit de le prendre ! LAISSE LE REVENIR ! Je le fixais. Il était là. Il était devant moi. Je refusais de le voir. De loucher vers lui. De voir s'il avait l'air plus jeune. Si son visage n'était plus lacéré par les crocs de ses larmes et de sa vie, enduits du sang de sa propre peur.

- Je ne peux pas. C'est son heure. Chant des Rivières. Miaula l'être d'étoiles.

Chant des Rivières... Je ne m'y étais toujours pas habituée.. Comment le clan pourrait-il me faire confiance ? J'étais malade. Je me mettais en danger. Sans arrêt. Sans interruption vouée à avoir peur. D'une ombre. D'un chat qui n'est même pas vraiment là. D'un arbre qui s'effondre sans s'effondrer vraiment. D'un Monstre de fer qui n'arrivera jamais.

- Je ne suis pas prête ! Suppliais-je d'un miaulement pitoyable, n'osant aucun pas vers le guérisseur étoile.
- « J’aimerais que tu m’écoutes Chant des Rivières. Si aujourd’hui tu es ce que tu es, c’est parce que tu es prête à l’être. Tu es quelqu’un de bien, tu iras loin, et le Clan tout entier sait qu’il peut compter sur toi. Alors, je t’en supplie, reste comme tu es. Tu trouveras toujours une solution à tes problèmes, tu auras toujours un soutien sur lequel t’appuyer. J’ai énormément confiance en toi, et je veux que tu saches que je serais toujours là pour toi, d’accord ? Je ne vais pas te faire un discours à rallonge, mais je voudrais juste te dire une chose : méfie-toi. Les temps sont obscurs, et il faut que tu te prépares à tout. Il y a des chats dignes de confiance, et d’autres qu’il faut surveiller. Tu es quelqu’un de formidable, et je veux que tu le saches. Même lorsque tu seras au plus bas, il y aura toujours quelqu’un pour te relever. Je… Je ne sais pas si j’ai été un bon mentor, je ne sais pas si j’ai rempli entièrement mes fonctions, mais ce que je peux t’assurer, c’est que je t’ai donné tout pour réussir. Alors fais comme tous nos ancêtres guérisseurs l’ont fait avant nous : réfléchis bien, et prouve ton intelligence à ceux qui voudrait te montrer ta bêtise. » Tu te souviens ? Regarde le, Chant des Rivières. Accepte, et prends tes responsabilités.

Mais je n'ai pas pu. Je n'ai pu ni le regarder, ni lui décrocher un seul mot. Pas un seul remercîment. Pas un seul mot d'adieu. Ni le rassurer. Pas un "aucun mentor n'aurait été meilleur que toi." ou de "je suis assez forte. Ca va aller." ou de "Prend soin de toi." Pourtant, je les pensais, ces mots. Je les pensais si fort que je ne savais même pas si je les avais prononcés.

Je ne me sentais pas prête. Je ne me sentais pas assez forte. J'étais terrifiée à l'idée que mon mentor et unique soutient était mort dans la nuit. Je ne pouvais m'y résoudre.

Je me sens m'enfoncer. M'enfoncer dans mon monde. Dans ma tête. Loin de tout ça. Loin de mes responsabilités. Je n'en veux pas. Je les refuse. Je renie toute vie, toute responsabilité, tout attachement à ce monde là. Je me terre dans ma tête.

Mon regard terriblement angoissé regarda le camps endormi. Ils étaient dehors. Ils commençaient à se réveiller. A marcher. A se balader dans le camps. Ils me regardaient du coin de l'œil. "Elle fait encore une crise" devaient-ils se dire. Ils ne voient pas le corps inerte de Torrent des Esprits. Ils ne voient pas ma propre tête m'aspirer dans une forêt comme.. Mentale. loin de tout et refermer la porte derrière elle. Ils ne voient pas les deux chats disparaître. Je ne peux pas le regarder. Je ne peux pas. Je refuse qu'il disparaisse.

Peut-être que si je le refuse suffisamment, il reviendra ?

Je m'accroupie sur moi même. Je pose ma tête sur mes pattes. Je ferme les yeux.

Il est en vie.
Il va bien.
Il est heureux.

Il est en vie.
Il va bien.
Il est heureux.


Il est en vie.
Il va bien.
Il est heureux.

Je fini par m'en convaincre. Il n'était pas vraiment mort. Il allait revenir. J'ai reforger ma tête. J'ai imaginé son visage. Son odeur. Son sourire. Et mon mentor était en vie. Dans ma tête. Là dehors, il faisait froid. J'étais malade. J'avais peur. Alors qu'ici, tout allait bien. Embrasement des Flocons souriait, Douce Huile et Mousse du Secret étaient réunis et avec le sourire, et mon mentor était en vie. Définitivement en vie.

------------------> veillée et cérémonie d'enterrement [Chant des Rivières, absente à ce moment là]

J'étais prête à me réveiller. A présent. Je savais que mon mentor serait endormi dans la litière de mousse à côté de moi. Qu'il y aurait un beau soleil dehors. J'ouvris les yeux. Je me sentais bien. Torrent des Esprits m'attendait devant notre tanière. J'étais fière d'être guérisseuse à part entière à ses côtés. Et il était fière de moi. Il avait été un bon mentor. Et je me savais capable, s'il était avec moi.

(c) Reira de Libre Graph'


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